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DELTA

DEUX ARTISANS | UN CHEF | UN COUTEAU

IL ÉTAIT UNE FOIS...

Deux artisans passionnés du sud de la France, animés par le désir insatiable d’imaginer et fabriquer des produits conçus pour durer.

Laissez-nous vous présenter notre histoire et celle de delta.

Issus de formations différentes mais complémentaires, notre travail est avant tout axé sur l’aspect qualitatif du produit. Un point d’honneur est mis sur chacune de nos créations afin que la dimension de durabilité soit optimale sous toutes ses facettes.

Chacune de nos pièces ne laissant ainsi transparaître que les dizaines voir les centaines d’heures de travail passées à observer, imaginer et fabriquer des produits dans une optique de pérennité.

UNE PIÈCE HORS DU TEMPS

Ce couteau regroupe en effet des matériaux haut de gamme, un design futuriste et un niveau de performance élevé, le tout rendu possible grâce à une conception travaillée et rigoureuse.

La lame est en acier inoxydable damassé, dotée d’un coeur en VG10 et de flancs chacun composé de 33 couches d’acier inoxydable non trempables, ce couple assurant une grande souplesse et un tranchant ultime.

La mitre, entièrement taillée dans la masse, en titane aéronautique assure quant à elle robustesse, résistance à l’oxydation et équilibre du nakiri.

Enfin, le manche en fat carbon lava flow, matériau dont l’esthétique et la rigidité est en parfaite adéquation avec le reste du couteau, vient empêcher tout mouvement de la soie grâce à un assemblage riveté/collé. Son design, imaginé spécifiquement pour ce projet, assure une prise en main optimale tout en conservant les lignes futuristes propres à ce nakiri.

CRÉATION D'UNE MARQUE FORTE QUI SCELLE NOTRE AMITIÉ

Naturellement, notre rencontre par le biais d’un ami commun, ne pouvait se solder autrement que par une collaboration qui a au final dépassée nos espérances et a permis la création de cette marque commune, delta, en un temps record.

« Delta a pour vocation de proposer des séries de prestige, limitées à quelques pièces et à très haute valeur ajoutée. Cette première série illustre parfaitement cette démarche ».


LE CHEF

Adrien Cachot, chef cuisinier passionné de culture nippone et finaliste de Top Chef 2020 constitue la clé de voûte de ce projet. Sa cuisine décalée est souvent le fruit d’associations génialement audacieuses assurées par de solides connaissances de la gastronomie française. Cette touche d’excentricité couplée à la maitrise de techniques plus classiques, est la parfaite illustration de la symbiose qui a été crée au travers de Delta.



LEXIQUE

Page en cours de création


BON À SAVOIR

Pour comprendre les différentes nuances en la matière


La fabrication d’un ustensile de cuisine, couteau ou autre objet nous permettant de transformer les produits (de préférence frais !) en délicieux plats, passe par une sélection rigoureuse du matériau. Ce dernier doit en effet disposer de caractéristiques lui permettant de remplir la fonction pour laquelle l’ustensile a été conçu. Par exemple la dureté de la lame d’un couteau, très souvent mentionnée et pour cause, puisque caractéristique mécanique la plus importante pour la tenue du fil dans le temps. Une dureté trop faible et les opérations d’affûtage se succèderont très rapidement. A l’inverse, une lame trop dure et la sensibilité aux chocs de la lame sera un problème important qui causera de nombreux écaillages du tranchant voire la casse de la lame (le couteau en céramique en est un parfait exemple).

Ainsi, le choix de la matière et son traitement thermique (pour les métaux) nécessite obligatoirement une analyse de l’environnement auquel sera soumis l’ustensile de cuisine, l’intensité de son utilisation et le niveau de performance recherché par le ou la cuisinier(ère).

L’acier, métal résistant aux caractéristiques si variées en fonction de ses éléments d’alliages, constitue une matière privilégiée pour la réalisation d’ustensiles de cuisine. Cet alliage, à la base constitué d’atomes de fer et de carbone, s’est vu, au fil des siècles, se voir attribuer des éléments d’additions modifiant totalement ses caractéristiques. L’ajout de chrome pouvant lui conférer des propriétés d’inoxydabilité, le plomb facilite grandement sa mise en forme par usinage, tandis que le silicium améliore la qualité des pièces obtenues par fonderie. Les nuances d’aciers employées dans les ustensiles de cuisine, sont généralement classées en 2 catégories : les aciers inoxydables (ou inox) et les aciers au carbone.

Les aciers inoxydables (inox)

Alliage d’acier, très résistant à la corrosion (qui ne rouille pas) dont l’élément d’addition le plus abondant est le chrome (plus de 10.5% et plus de 13% pour un inox dit alimentaire). Les inox les plus utilisés pour la réalisation d’ustensiles de cuisine sont classés en trois catégories :

  • Les aciers inoxydables martensitiques (dont la résistance mécanique peut être très élevée, utilisé en coutellerie)
  • Les acier inoxydables ferritiques (résistant aux très hautes températures, largement employé pour les plaques de cuisson)
  • Les aciers inoxydables austenitiques (ductile et très résistant à la corrosion, matière composant l’intégralité des poêles et casseroles en inox)

Majoritairement employés par les industriels pour sa résistance à la corrosion, les inox sont une matière généralement difficile à travailler. La matière tend à « coller » sur les outils en usinage ce qui entraîne leur usure prématurée. La mise en forme par forgeage nécessite une attention toute particulière au niveau du contrôle de la température du métal puisqu’il peut devenir très cassant s’il descend sous une certaine limite. La fonderie de l’acier inoxydable implique quand à elle un environnement rigoureusement contrôlé afin de garantir la résistance à la corrosion du métal.

Malgré ces difficultés de mise en forme, les aciers inoxydables, sont devenus les principaux composants de nos ustensiles de cuisine grâce à leur excellente résistance à la corrosion. La difficulté d’usinage de cette matière, rend toutefois l’opération d’affûtage des couteaux fastidieuse. De plus, à l’inverse d’une poêle en fer ou en acier, l’absence de réaction du métal au contact de l’eau ou de la graisse empêche toute formation naturelle d’une couche antiadhésive, opération nommée culottage.

Ce qu’il faut retenir :

  • L’acier inoxydable (inox) ne rouille pas
  • Une lame en acier inoxydable est plus difficile à affuter qu’une lame en acier au carbone
  • Une poêle ou une casserole en inox ne peut être anti-adhésive


Les aciers au carbone (carbone)

Alliage composé majoritairement de fer et d’un pourcentage de carbone variant généralement entre 0.5 et 2%. Les aciers au carbone, contrairement aux aciers inoxydables, sont sensibles à la corrosion et vont former une patine qui « protègera » l’acier au fil des utilisations. Cette couche protectrice, changera d’aspect selon les aliments entrant en contact avec elle, donnant parfois lieu à l’apparition d’iridescence (phénomène observable sur une bulle de savon à la lumière du soleil par exemple). Une patine n’égalera toutefois jamais la protection offerte par le chrome dans un acier inoxydable. Des éléments d’additions permettant d’accroître les propriétés mécaniques sont cependant généralement ajoutés au fer et au carbone dans des proportions relativement faibles (quelques pourcents maximum). Les principaux éléments d’alliages employés dans les aciers composants les ustensiles de cuisine sont les suivant :

Carbone (C)

Élément le plus important dans les aciers portant son nom, le carbone joue un rôle essentiel dans l’amélioration des caractéristiques mécanique d’un acier. C’est lui qui participe majoritairement à accroître la dureté d’un acier lors de la trempe (refroidissement rapide de l’acier après l’avoir porté à une température précise). Plus le taux de carbone est important, plus l’acier sera dur et rigide après trempe, plus il sera fragile toutefois. Dans le cas d’un couteau, une lame composée d’un acier très dur conservera son tranchant longtemps et de manière générale coupera mieux qu’un acier plus « mou ».

Exemple d’acier au carbone : C130

Chrome (Cr)

Le chrome, outre sa capacité à augmenter la résistance à la corrosion dans les aciers inoxydables, permet aussi, en faible proportion, d’augmenter la dureté des aciers au carbone (formation de carbures, particules très dures). L’acier allié au chrome voit aussi sa sensibilité aux traitements thermiques améliorée.

Exemple d’acier au chrome : 100Cr6

Manganèse (Mn)

Employé lorsque la résistance aux chocs est primordiale, le manganèse permet de renforcer la ténacité de l’acier (résistance à la propagation de fissures). Cet élément d’alliage donne au métal la particularité de se durcir lorsqu’il est soumis à un choc (phénomène nommé écrouissage). Enfin, l’addition de manganèse améliore la sensibilité aux traitements thermiques.

Exemple d’acier au manganèse : 90MnCrV8

Molybdène (Mo)

Le molybdène accroît la résistance aux chocs des aciers et leur résistance à la température tout en augmentant leur dureté par la formations de carbures.

Exemple d’acier au molybdène : X153CrMoV12

Vanadium (V)

Souvent allié au molybdène le vanadium améliore lui aussi la dureté de l’acier par la formations de carbures et accroit la résistance élastique (solidité) de l’acier.

Exemple d’acier au vanadium : Z130WMoCrV

Nickel (Ni)

Très souvent combiné avec le chrome dans les aciers inoxydables, le nickel dans les aciers au carbone permet de faciliter le forgeage des pièces en retardant le grossissement des grains (agrégats d’atomes) composant les aciers. Le grossissement du grain étant un phénomène qui apparait naturellement au long des cycles de chauffe. Plus le grain d’un acier sera fin, meilleur sera la qualité finale de l’ustensile de cuisine. La combinaison du nickel à l’acier est aussi employé afin d’obtenir les couches brillantes sur une pièce en damas carbone.

Exemple d’acier au nickel : 75Ni8

Silicium (Si)

Élément composant la majorité des aciers dits « ressorts », le silicium permet de retarder le grossissement du grain de l’acier et agrandit le domaine élastique d’une pièce (augmente son élasticité). Couplé au manganèse, le silicium augmente de façon significative la résistance à l’abrasion et aux chocs des aciers au carbone.

Exemple d’acier au silicium : 56Si7

Ce qu’il faut retenir :

  • L’acier au carbone s’oxyde facilement, formant une patine de plus en plus résistante au fil des utilisations.
  • Une lame en acier au carbone, s’affûte généralement plus facilement qu’une lame en inox.


CONSEILS D'UTILISATION


Conseils d'utilisation gamme inox

  • Ne pas passer les couteaux au lave-vaisselle.
  • Ne pas utiliser le « côté vert » de l’éponge qui risque de rayer la lame et émousser le tranchant
  • Ne pas laisser séjourner les manches en bois dans l’eau.
  • L’application régulière d’huile de lin sur le manche permettra de nourrir le bois et ainsi prolonger sa durée de vie surtout si ce dernier est fréquemment au contact de l’eau.
  • Essuyer les lames après nettoyage dans le cas d’un couteau d’aspect brut de forge. Des légères traces d’oxydation peuvent apparaître sur la partie noire en cas de contact prolongé avec l’eau due à la migration en surface du carbone contenu dans l’inox.
  • Ne pas couper de produits surgelés.
  • Ne pas couper d’os ou de noyaux durs.
  • L’utilisation du couteau dans une assiette en céramique émoussera plus rapidement la lame que son emploie sur une planche à découper en bois ou en plastique.
  • L’affûtage à la pierre à eau est privilégié, l’utilisation d’un fusil peut toutefois être envisagée dans le cadre d’un entretien régulier.

Conseils d'utilisation gamme carbone

  • Ne pas passer les couteaux au lave-vaisselle.
  • Ne pas utiliser le « côté vert » de l’éponge qui risque de rayer la lame et émousser le tranchant
  • Ne pas laisser séjourner les couteaux dans l’eau.
  • Essuyer les lames après nettoyage afin d’éviter l’oxydation
  • L’application régulière d’huile de lin sur le manche permettra de nourrir le bois et ainsi prolonger sa durée de vie surtout si ce dernier est fréquemment au contact de l’eau.
  • Éviter le contact prolongé avec des produits acides ou agressifs pour l’acier (agrumes, viande rouge, aliments très salés…) au risque de provoquer une oxydation importante de la lame.
  • Ne pas couper de produits surgelés.
  • Ne pas couper d’os ou de noyaux durs.
  • L’utilisation du couteau dans une assiette en céramique émoussera plus rapidement la lame que son emploi sur une planche à découper en bois ou en plastique.
  • L’affûtage à la pierre à eau est privilégié, l’utilisation d’un fusil peut toutefois être envisagée dans le cadre d’un entretien régulier.


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    MON TRAVAIL, MA PASSION, MA PHILOSOPHIE


    Depuis mon plus jeune âge, je n’ai cessé de fabriquer, concevoir des objets et machines en tout genre avec mes propres moyens, développant ainsi au fil de mes expériences de nombreuses compétences dans ce milieu.

    Mon contact initial dans le domaine remonte à 2012. Mon grand-père possédait une petite forge à charbon : par curiosité, j’y entrepris la création d’un couteau à partir d’une vieille lime (j’avais entendu que c’était un bon acier pour cette application). C’est ainsi que je découvris pour la première fois les pouvoirs et les sensations de la forge : les coups de marteau modifiaient l’acier, soudainement malléable, et sa dureté pouvait ensuite varier selon la trempe qu’on lui donnait (même si à cette époque, je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait au sein de la matière lors de ce traitement thermique…). Après des heures de meulage et de polissage j’obtenais ainsi ma première création. 

    Depuis lors, je n’ai jamais cessé de forger à côté de mes études d’ingénierie mécanique. Ces dernières m’ont également apportées de nombreuses connaissances quant aux processus de transformation des matériaux.

    Désireux de perfectionner mes créations, j’ai enrichi cette activité par l’apprentissage des processus d’usinage : ces moyens de production assurant l’obtention de pièces d’une grande précision, renforçant ainsi la robustesse d’un assemblage mais aussi son esthétique. Mon oncle, gérant d’une société d’usinage dans le bassin nogentais, ayant été clé de voûte de ces savoir-faire.

    La combinaison de la forge et de l’usinage m’est ainsi apparue comme une évidence. Cependant, un seul élément manquait afin de donner un sens aux pièces que j’avais pour dessein de fabriquer et c’est dans ma seconde passion, la cuisine, que je trouvais enfin une ambition à mes créations. Activité que je pratique aussi avec ferveur depuis ma plus jeune enfance, avec ma grand-mère majoritairement, la cuisine est un moyen qui, comme la forge et l’usinage, me permet de créer, de laisser libre court à mon imagination et surtout de faire plaisir aux gens qui m’entourent.

    Ainsi, fort de ces trois activités qui m’ont toujours tenues à cœur, j’ai perfectionné mes compétences et connaissances grâce à mes expériences et ma formation. Voyant que les personnes de mon entourage étaient sensibles à ce que je faisais et constatant que la demande était grandissante, j’ai décidé de créer Lonjacraft à la fin de l’été 2019.

    Cette entreprise s’inscrit dans une démarche de conception et de production entièrement focalisée sur la qualité et la robustesse des produits. Cette approche a bien entendu une forte portée écologique puisque elle vise à retrouver un mode de consommation plus raisonné, en proposant une alternative aux produits importés. Trop souvent fabriqués par une main d’œuvre surexploitée, conçus pour ne pas durer et à l’empreinte écologique désastreuse, les ustensiles de cuisine importés ont progressivement pris la place des produits de qualité jadis élaborés localement. Je suis toutefois persuadé que les mœurs de consommation de notre société, bien que profondément perturbés, peuvent revenir à un niveau plus raisonnable éthiquement et écologiquement parlant. J’espère ainsi, par le biais de Lonjacraft, apporter ma contribution en vue de ce changement.